Pour être dans les starting-blocks à l’occasion du Festival International du Film, qui a lieu jusqu’au 24 mai, les grands établissements cannois de La Croisette ont fait leur emplettes pour s‘adapter aux gouts de luxe des festivaliers.

Deux tonnes de homards, 50 kg de caviar, 800 kg de langoustes, 350 kg de foie gras, 3 tonnes de poisson, 500 kg de viande et 10 000 bouteilles de champagne…

Cette liste de course, c’est celle de l’Hôtel Majestic Barrière qui envisage de servir ces mets de luxe à environ 25 000 personnes pendant le Festival !

Pour des pique-niques ultra-snobs, le créateur de bagages Goyard propose cette mallette à caviar.

Rien ne manque pour transporter et déguster le caviar : deux blocs isothermes pour conserver le caviar à température idéale (entre 0° et +4°), un jeu de serviettes brodées et un plateau Prunier-Goyard pour réceptionner les vingt petites cuillères en nacre.

Le prix : 15 000 euros la mallette et 20 000 avec le caviar (1 kilogramme estampillé Prunier, signature historique du caviar). Comme toutes les créations de la maison Goyard cette malle est créée uniquement sur commande et livrable en 4 mois au minimum.

La quasi-extinction de l’esturgeon en Asie centrale ayant stimulé la production mondiale de caviar d’élevage, le caviar des Pyrénées espagnoles arrive sur le marché français en cette fin 2008, faisant suite au succès du caviar d’Aquitaine.

NéoElectra, société spécialisée dans l’énergie, qui construisait notamment des bassins, s’est diversifiée dans la pisciculture il y a neuf ans. La première production a été commercialisée en 2003 sous la marque « Caviar Nacarii ».

Réalisée à partir d’esturgeons sibériens, la production s’est vue multipliée par dix en cinq ans et l’entreprise prévoit 950 kg pour 2009, puis deux tonnes par an à partir de 2010.

Quarante kilos de caviar de contrebande vont être distribués aux plus pauvres à Milan après avoir été saisis par les inspecteurs du services des eaux et forêts, rapporte samedi le Corriere della Sera.

Comme de nombreux autres pays, l’Italie interdit le caviar bélouga dans l’espoir de sauver les esturgeons qui produisent ces oeufs, les plus recherchés et les plus chers. La population de ces poissons ne cesse de diminuer.

Fin novembre, 40 kilos de caviar bélouga russe, d’une valeur de 400.000 euros, ont été saisis à Milan dans le réfrigérateur d’une femme, qui espérait le revendre au marché noir dans la capitale lombarde mais aussi à Venise et Monte Carlo.

Les perles des sous-bois, petites boules blanches éclatantes, sont des œufs d’escargot qui ont fait leur entrée depuis peu dans la gastronomie française.

D’abord la surprise… et puis le charme, et la profondeur d’une gourmandise sans pareille. Découvrez en bouche la sensation d’une ballade en forêt après la pluie, arômes de champignon, feuilles de chêne, fumet de la tourbe de mousse humide, un voyage parmi les saveurs d’automne.

Ces œufs d’escargots méritent bel et bien leur nom de caviar tant il est difficile d’en produire en quantité importante. Imaginez plutôt : Chaque escargot pond une fois dans l’année une petite centaine d’œufs soit environ 4 grammes.