Bentley au luxe ostentatoire, yachts à taille de porte-avions, petit palace en plein centre de Londres…
Les super-riches se remettent à dépenser, se moquant de la récession dans laquelle le Royaume-Uni est encore encore engluée.
220.000 livres (240.000 euros), un huit cylindres de plus de 500 chevaux, le choix entre 114 couleurs… La dernière Bentley est une véritable gifle à la crise.
Alors que l’on croyait la crise financière terminée, le feu couve dans le Golfe. Lesté de 80 milliards de dollars de dettes, Dubaï semble au bord de la faillite.
Mercredi, Dubaï World, la holding publique propriétaire de la fameuse île artificielle en forme de palmier, a demandé un sursis à ses créanciers sur 59 milliards de dollars.
Il ne compte plus rien rembourser avant le 30 mai afin de mener à bien cette restructuration, ce qui suppose de ne pas honorer les prochaines échéances.
Avec une dette de 6 milliards de yens (45 millions d’euros), la maison de couture Yohji Yamamoto est la nouvelle victime de la crise.
Selon l’AFP, la marque du designer japonais a annoncé aujourd’hui être en cessation de paiement devant le tribunal de Tokyo.
Créée en 1972, la maison Yohji Yamamoto bénéficie d’une renommée internationale et a développé plusieurs gammes telles que Y’s et Y’s for men.
« Le marché du luxe est touché par un trou d’air qui pourrait durer environ deux ans« , a déclaré lundi le gérant d’Hermès à l’occasion d’un sommet du luxe organisé par Reuters.
La reprise du marché des montres et des bijoux prendra, selon lui, plus de temps que celle du marché de la mode.
« Je pense que le marché retrouvera, à terme, des taux de croissance supérieurs aux pics de 2006-2007, grâce à la progression de la richesse mondiale (…)
La maison de couture, créée il y a vingt-deux ans par Christian Lacroix, créateur originaire d’Arles, est en cessation de paiement.
En effet, la griffe de luxe n’a pas résisté à la crise financière. Elle a enregistré dix millions d’euros de pertes pour l’année 2008, représentant un tiers du chiffre d’affaires de cette même période.
Après son rachat à LVMH par le groupe américain Falic en 2005, la société avait entrepris un « plan ambitieux et à long terme de repositionnement de la marque sur le marché du prêt-à-porter de luxe »
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