Dans sa quête de gigantisme et d’extravagance, Dubaï s’est doté d’un nouvel atout pour attirer la clientèle fortunée: un complexe hôtelier inspiré du mythe de l’Atlantide, l’île perdue, et où une nuit peut engloutir jusqu’à 35.000 dollars soit 28.000 euros.
Avec ses 1.539 chambres et ses 3.000 employés, Atlantis, tout en rose, est une citadelle géante érigée aux portes de Jumeïrah, une des trois îles artificielles en forme de palmier construite au large de Dubaï, et qui ont contribué à faire la célébrité de l’émirat.
Les chambres les plus luxueuses donnent directement sur un aquarium géant, où 65.000 espèces marines cohabitent dans 11 millions de litres d’eau pompés dans le Golfe.
Développé par la société Kerzner International, le complexe est le second du genre, après l’Atlantis-Paradise Island, aux Bahamas, et a coûté 1,5 milliard de dollars
Jeudi soir, plus de 2.000 célébrités venues du monde entier, surtout des Etats-Unis ont assisté à la soirée d’inauguration. Un feu d’artifice a suivi : il était 7 fois plus grand que celui de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de cette année. Il s’est étendu sur les 520 km de The Palm, illuminant l’île toute entière et le resort, « pour créer un spectacle visible depuis l’espace ». En toute modestie donc… Coût de la fête ? Vingt millions de dollars (environ 16 millions d’euros).
Cette soirée extravagante s’est déroulée alors même que Dubaï, dont le développement repose essentiellement sur l’immobilier et le tourisme, commence à ressentir les effets de la crise économique et financière.
Dubaï avait déjà Burj al-Arab, l’un des hôtels les plus luxueux au monde qui se dresse comme une voile étarquée en bord de mer, Burj Dubaï, le gratte-ciel le plus haut du monde, ainsi que des dizaines d’hôtels de luxe ou des parcs à thème.
Avec Atlantis-The Palm, la ville confirme son ambition de devenir une destination touristique majeure, l’objectif étant 15 millions de visiteurs annuels en 2015.






















